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Les bijoux pour Paulette, n’étaient pas seulement une garantie, mais aussi une arme : à quelqu’un qui l’accusait d’être communiste, elle répondait en le menaçant de lui lancer son collier de diamants à la figure.
Jean Renoir (Ma vie et mes films, 1974).
Paulette collectionne les bijoux comme les autres collectionnent les boîtes d’alumettes.
Burgess Meredith (So far, so good : a memoir, 1994).
Paulette Goddard était une collectionneuse avertie de bijoux.
Selon la légende, elle n’acceptait en principe aucun cadeau périssable des admirateurs qui la courtisaient : seuls les bijoux comptaient (ainsi que des tableaux de Maîtres !). Elle refusait d’en acheter, mais il fallait lui en offrir. C’était pour elle une question de principe qu’elle a observé jusqu’à la fin de sa vie. Chaque bijou offert représentait un homme qui l'avait aimée ou courtisée comme George Gershwin.
L’or avait sa préférence sous forme d’objets familiers ou de bijoux comme des bagues, bracelets, broches, boutons de manchettes, étuis à cigarettes, stylos ou clips en pierres précieuses (diamants, émeraudes, saphirs ou rubis) souvent gravés à son nom et signés par les plus grands comme Cartier, Van Cleef & Arpels, Trabert & Hoeffer-Mauboussin ou Paul Flato.
Passionnée par la joaillerie, elle étudie même la conception des bijoux avec de grands professionnels.
Elle a souvent été photographiée dans des robes de haute couture parée de ses magnifiques bijoux, qu’on trouve dans certains de ses films comme Femmes (1939) ou La duchesse des bas fonds (1946), et sur de nombreux articles ou couvertures de presse. |